Dix ans de persuasion
D’abord convaincre chez soi. Avant l’inscription de 2012, il a fallu persuader la France de s’engager en faveur du Bassin minier et défendre sur le terrain le bien-fondé de cette candidature. Si dès 2002, l’Etat français soutient l’idée, en faisant figurer le Bassin minier sur sa liste indicative, tout reste à faire. L’association Bassin Minier Uni lancée dans la foulée, porte le projet. En janvier 2010, l’Etat français dépose le dossier de candidature au Centre du patrimoine mondial. Par cet acte, la France choisit le Bassin minier pour la représenter au plus haut niveau. Sur place, la candidature devient enfin une réalité. Cette première victoire vient couronner un long travail consacré à élaborer la proposition d’inscription et à mobiliser l’ensemble des acteurs du territoire. S’ensuit une période d’évaluation de 18 mois par des experts internationaux du patrimoine industriel. Petite déception en 2011, l’examen du dossier est repoussé d’un an, car le gouvernement préfère présenter des candidatures plus anciennes. Qu’à cela ne tienne, un an plus tard, le Bassin minier rejoint les merveilles du monde dès sa première tentative et à l’unanimité !
Le film « L’inscription » de Stéphane Benhamou retrace la belle histoire de cette candidature.