Bassin Minier Uni
Au lendemain de l’inscription du Bassin minier sur la Liste du patrimoine mondial en juin 2012, les équipes de l’association Bassin Minier Uni (BMU) ont intégré la Mission Bassin Minier (MBM) qui assure désormais la gestion de cette prestigieuse inscription. La disparition de BMU découle logiquement de la réussite de la tâche qui lui avait été assignée à sa création en 2002 : inscrire le Bassin minier du Nord-Pas de Calais sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. A sa création en 2002, l’acronyme BMU signifiait « Bassin Minier Unesco 2005». En 2009, le terme « UNESCO » – protégé en tant que désignation d’un organisme officiel – a été remplacé par celui d’« Uni ». Le mot offrait en outre l’avantage de résumer une facette importante de cette candidature, née dès le départ sous le signe de l’union entre acteurs politiques, partenaires institutionnels et habitants du Bassin minier. Quant au terme « 2005», objectif retenu au départ pour l’inscription, il rappelle avec le sourire que les pionniers de cette idée, réunis autour de Jean-François Caron, maire de Loos-en-Gohelle n’imaginaient pas passer tant de temps à élaborer un dossier de candidature dont la rigueur et l’exhaustivité ont été saluées par le Comité du patrimoine mondial.
Entre le 30 janvier 2003, date de son lancement officiel à Lens et le dépôt officiel de la proposition d’inscription au Comité du patrimoine mondial par l’Etat français le 25 janvier 2010, l’association BMU a élaboré le dossier technique de candidature avec l’aide de collaborateurs de la Mission Bassin Minier spécialement détachés sur le projet. Elle s’est appuyée pour cela sur des acteurs institutionnels et associatifs, parmi lesquels la DRAC, le Centre historique minier de Lewarde, et le CPIE Chaîne des Terrils. Ce long travail d’études, d’analyses et d’inventaires s’est accompagné d’une mobilisation de la population par le biais des ateliers et des clubs BMU. Cette démarche de candidature fédératrice a non seulement contribué à une meilleure connaissance de la culture et du patrimoine minier, mais elle a aussi encouragé la reconnaissance du patrimoine industriel à plus large échelle. Elle a montré qu’aux côtés des cathédrales ou des châteaux de la Renaissance, ce type de patrimoine pouvait avoir une seconde vie et être l’incarnation d’une nouvelle esthétique à apprivoiser. « L’inscription de notre Bassin minier sur la Liste du patrimoine mondial constituerait un témoignage d’émotion et d’humanité pour les générations passées, présentes et futures, un geste de soutien et de vigilance. Un message d’espoir pour tous ceux qui, partout dans le monde, se battent pour leur liberté et leurs droits. Au-delà de la défense de ce patrimoine industriel et culturel, c’est aussi le sens que je donne à notre candidature. L’histoire du Bassin minier du Nord-Pas de Calais est universelle. » Pierre MAUROY, ancien Premier ministre, Président du Comité de Soutien de Bassin Minier Uni.
Le conseil d’administration de BMU était composé de dix personnes :
- Président : Jean-François Caron, Conseiller Régional
- Maire de Loos-en-Gohelle Secrétaire général : Jean-Marie Ernecq
- Région Nord – Pas de Calais Trésorière : Chantal Lamarre
- Directrice de la Scène Nationale Culture Commune 1er vice-président : Daniel Mio
- Président du Parc Naturel Régional Scarpe/Escaut 2ème vice-président : Raphaël Lluch (successeur de Gérard Mlekuz)
- 3ème vice-présidente : Géraldine Falek
- Secrétaire de rédaction des Echos du Pas-de-Calais 4ème vice-président : Bernard Briez
- Hervé Barbery, Ancien rédacteur en chef de « Relais du Mineur »
- Francis Maréchal, Président du CPIE “Chaîne des Terrils”
- Gilbert Rolos, Président de la Mission Bassin Minier