6e session de formation-action Médiation Patrimoine mondial
Du 8 au 10 novembre dernier, à la saline d’Arc-et-Senans, Catherine Omiel, directrice d’études à la Mission Bassin Minier, est intervenue en tant que formatrice pour expliquer « Les enjeux d’intégration de la Valeur Universelle Exceptionnelle dans les offres de médiation » en s’appuyant sur l’expérience du Bassin minier Patrimoine mondial.
La mise en place d’une stratégie forte de développement de la médiation autour du Patrimoine mondial dans le Bassin minier dès son inscription en 2012 lui vaut aujourd’hui d’être reconnue internationalement comme un territoire innovant. En témoigne par exemple récemment le projet développé avec les habitants-adhérents des centres sociaux ACSRV de Valenciennes autour du Vilain petit chevalement qui a été mis à l’honneur lors de l’événement organisé par WHITRAP en juillet dernier dans le cadre du Comité du Patrimoine mondial à Fuzhou en Chine. Pour en savoir plus, c’est par ici.
La formation est centrée sur la notion de patrimoine mondial et son corollaire de Valeur universelle exceptionnelle (VUE), socle commun à chacun des sites. Au-delà de « l’estampillage patrimoine mondial », il s’agit de s’interroger et d’échanger collectivement sur l’adaptation, la transmission et le partage de ces concepts/valeurs, au regard des pratiques et des différents publics auxquels chacun des stagiaires s’adresse dans leurs situations professionnelles. La médiation s’entend ici au sens large du terme, c’est-à-dire de « passeurs et de transmetteurs », quel que soit le champ d’intervention professionnel.
Comme tous les ans des professionnels de la médiation travaillant dans le Bassin minier ont suivi cette formation, cette année c’est le Pays d’art d’histoire de Lens Liévin et l’office de tourisme de Douai qui ont envoyé des salariés en formation.